Cycle Alain Delon

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Le professeur (1972)

Plein soleil (1960)

Le samouraï (1967)

LE CYCLE

Alain Delon : le paradoxe du comédien

Distance et incarnation.

D’un côté une distance difficile à mesurer, entre le comédien, Alain Delon, et certains de ses plus grands rôles qui semblent s’opposer au personnage médiatique ; de l’autre les incarnations marquantes d’un homme blessé qui jalonnent l’histoire du cinéma.

Il y a la beauté d’un corps et d’un visage, il y a aussi un démiurge autoproclamé : Delon est tout entier cet « ange déchu » de cinéma révélé par René Clément et Luchino Visconti, représenté jusqu’à l’épure par Jean-Pierre Melville, confirmé et caricaturé par tant d’autres, à commencer par lui-même !

Thierry Cormier

Et puis il y a ce regard, presque « caméra », occurence visuelle d’une blessure profonde, sondée par ces cinéastes qui ont choisi de filmer la dimension tragique de ce comédien.

Le tueur, le professeur et l’usurpateur : trois rôles, trois films et de nombreux extraits d’une filmographie tout autant exemplaire que, avouons-le, parfois consternante, pour aller à la recherche de ce comédien paradoxal.

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03 20 93 04 84

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